Le rapport remis par M. Rol-Tanguy le 6 juillet dernier ne comporte pas véritablement de grandes nouveautés : c'est un peu la compilation des dossiers en cours sur les différents modes de transports concourant à la desserte du Grand Ouest. S'il est effectivement évoqué la possibilité de réactiver la desserte ferroviaire entre Cholet et Les Herbiers, secteur économiquement très actif et où est implanté le parc du Puy du Fou, fortement générateur de flux (plus de 2 millions de visiteurs par an), les autres mesures pour le transport ferroviaire sont très classiques (surtout pour les lecteurs de transportrail) :
- amélioration de l'exploitation de la gare de Nantes ;
- amélioration de l'exploitation de la gare d'Angers et réalisation d'un saut de mouton à La Possonnière pour fluidifier la bifurcation avec la ligne de Cholet (voir notre dossier sur la desserte du choletais);
- modernisation de la signalisation entre Redon et Savenay pour améliorer la liaison Rennes - Nantes (objectif d'une desserte à la demi-heure en 1h20) ;
- desserte de l'aéroport Nantes Atlantique par la ligne Nantes - Pornic / St Gilles Croix de Vie ;
- ERTMS niveau 2 sur l'axe Le Mans - Angers - Nantes ;
- envisager certains tronçons du projet LNOBPL en lien avec l'évolution des dessertes périurbaines de Nantes (vers Savenay) et Rennes (vers Messac).
En revanche, on voit réapparaître le serpent de mer de liaisons Paris - Brest / Quimper en 3 heures, sans arrêts intermédiaires (donc assurément avec un remplissage très faible et non viable) et avec le relèvement à 90 km/h de la vitesse des trains sans arrêts dans la gare de Rennes, opération qui a été pour l'instant mise en sommeil profond en raison de son coût (plus de 45 M€) et de son gain très faible sur le trafic...